Abdullah ibn Huzafa as-Sahmi

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Abdullah ibn Huzafa al-Sahmi, l'un des célèbres compagnons du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui), avait la grande et responsable tâche de rencontrer Khusraw, le roi de Perse, et Héraclius, l'empereur de Rome. Abdullah ibn Huzafa a pu accomplir cette tâche d'une manière belle et bien placée. La rencontre d'Abdullah avec le roi de Perse a eu lieu la deuxième année de l'Hégire, l'année où le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a écrit une lettre aux dirigeants des pays étrangers les invitant à se convertir à l'islam et a envoyé certains de ses compagnons comme ambassadeurs.
Le Prophète (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui) était bien conscient que c'était extrêmement dangereux. Parce que les ambassadeurs avaient la tâche de voyager dans des pays totalement inconnus au loin. Aucune relation n'a été établie avec ces pays. Les porteurs de la lettre ne connaissaient ni la langue ni les coutumes des indigènes, ni le caractère et la nature de leurs rois. De plus, les Compagnons ont dû inciter ces célèbres rois à abandonner la religion adorée par leurs ancêtres, à renoncer à leur prestige et à leur luxe et à accepter la religion du peuple sous leur contrôle seulement hier.
Ce voyage était vraiment dangereux, mais aussi très important. La nomination d'un ambassadeur équivalait à promettre sa vie, et même un retour en toute sécurité de ce voyage était un grand bonheur. Par conséquent, le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a rassemblé ses compagnons. Quand ils se sont rassemblés, ils ont loué Allah et ont ensuite dit les paroles du témoignage:
- Je veux envoyer certains d'entre vous comme ambassadeurs auprès des rois des pays étrangers. Ne me désobéis pas, car le peuple d'Israël a désobéi à Jésus, fils de Marie.
«Nous obéirons à tous vos ordres», ont déclaré les Compagnons, «envoyez-les où vous voulez, et nous sommes prêts!
Le Messager d'Allah (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui) a sélectionné six compagnons pour remettre les lettres. Parmi eux, Abdullah ibn Huzafa as-Sahmi. La remise des lettres du Prophète aux Perses était de son côté.

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Abdullah ibn Huzafa a préparé l'équipement de voyage et a dit au revoir à sa femme et à son fils. Il a ensuite entrepris un long voyage à travers les collines pour accomplir la tâche la plus honorable de sa vie. Il n'avait pas de compagnon, seul Allah lui-même était son compagnon. Abdullah a atteint le pays de la Perse et est allé directement au palais royal. Il a demandé aux nobles la permission d'entrer en présence du souverain. Kisro ordonna la décoration du porche du palais et rassembla toujours les nobles qui devaient recevoir les ambassadeurs. Ce n'est qu'alors qu'il a permis à Abdullah d'entrer.
Abdullah est venu à la réception du souverain dans un style arabe du désert, vêtu d'une chemise fine accrochée à son corps maigre et d'un manteau grossièrement tissé. Mais il était grand, ses yeux étaient intelligents et son cœur était plein de foi. Kisro semblait dégoûté par son état. Il a fait signe à ses fonctionnaires de "prendre la lettre de sa main" afin de ne pas rapprocher l'ambassadeur de lui.
Mais Abdullah ne lui a pas remis la lettre.
Il a dit: "Non, le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix, a ordonné que la lettre ne soit remise qu'au roi. Je ne dérogerai pas aux instructions du Prophète."
"Laissez-le tranquille et laissez-le venir", a déclaré Chisro à ses officiers.
Abdullah a remis la lettre au traducteur debout à côté de la règle. Il a commencé à lire la note:
«Au nom de Dieu, le plus gracieux, le plus miséricordieux. De Muhammad, le Messager d'Allah, à Kisra, le roi de Perse. La paix soit sur ceux qui suivent le chemin de la guidance.
En entendant la première phrase de la lettre, la colère de Kisro déborda. Son visage rougit, ses veines du cou se gonflèrent. Le fait que le Messager d'Allah (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui) a commencé la lettre avec son propre nom a mis Kisra en colère. Il arracha la lettre de la main de l'interprète et la déchira.
«Comment a-t-il réussi à finir des mots aussi insouciants en m'obéissant? Cria-t-il. Il a ensuite ordonné l'expulsion d'Abdullah du hall.

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Alors qu'Abdullah ibn Huzafa (qu'Allah soit satisfait de lui) quittait le palais, Allah ne savait pas ce qui lui était arrivé. "Vont-ils le tuer ou le laisser être la qibla des quatre côtés?" il pensait. De temps en temps, il se consolait en disant: «J'ai accompli les instructions du Messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui), le travail principal est terminé et je me fiche de ce qui m'arrive».
Réfléchi, l'ambassadeur a décidé de partir. Lorsque la colère de Kisra s'est calmée, il leur a demandé de le lui amener. Mais il était réveillé. Le tsar a fouillé tout autour et a enlevé le gouffre de tout, mais n'a pu en trouver aucune trace.
A cette époque, Abdullah était en route vers le désert d'Arabie, loin du palais de Kisra. Quand il est retourné à Médine et lui a dit comment il avait rencontré Kisra et comment il avait déchiré la lettre, le Messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) a dit: 'Qu'Allah brise son royaume.'

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Abdullah ibn Huzafa a rencontré l'empereur romain pendant le règne de 'Umar ibn Khattab. Dans la dix-neuvième année de Hijrah, 'Umar ibn Khattab a envoyé une armée contre les Romains. Abdullah était parmi eux. Les Romains avaient beaucoup entendu parler du courage et de la bravoure de l'armée musulmane obstinée, et de la force de la foi et de la croyance des soldats. Pour tester la fausseté de cette déclaration, il a ordonné à ses guerriers de ramener les musulmans en vie s'ils étaient capturés par les musulmans. L'alliance capture des soldats romains d'Abdullah. Il est amené devant le roi. Ensuite, un merveilleux événement a lieu qui est mentionné à plusieurs reprises dans les livres d'histoire.
Après avoir longuement regardé l'empereur grec Abdullah, il a déclaré:
"Si vous vous convertissez au christianisme, je vous libérerai et vous montrerai beaucoup de respect", a-t-il dit.
Abdullah n'était pas d'accord. Le juge a continué de le tester:
"Si vous acceptez mon offre, je vous donnerai la moitié de mon royaume."
Abdullah était également en désaccord.
"Alors je vais te tuer", a menacé le roi.
"Si vous voulez", a déclaré Abdullah.
L'empereur romain, qui n'a pas pu vaincre le fier captif, adopte désormais une approche différente:
"Si tu m'embrasses sur le front, je te laisserai partir."
Puis Abdullah:
"Allez-vous libérer d'autres prisonniers musulmans?" Il a demandé.
"Oui," dit obstinément le Grec.
Abdullah s'est approché de l'empereur et lui a embrassé le front. Le roi grec a rompu sa parole et libéré tous les prisonniers musulmans.

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Quand 'Abdullah ibn Huzafa (qu'Allah soit satisfait de lui) a raconté l'incident à' Umar, il était fou de joie. Quand il a vu les captifs libérés, il a dit:
- Il est du devoir de chaque musulman d'embrasser Abdullah ibn Huzafa sur le front. Je serai le premier à le faire moi-même », a-t-il dit en se levant et en embrassant lentement Abdullah sur le front.

Traduction par Ahmad Muhammad