Si vous persévérez, vous gagnerez

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Si vous persévérez, vous gagnerez
Bismillahir Rohmanir Rahim.
Louange à Allah Tout Puissant.
Que la paix et les bénédictions soient sur notre Prophète.
Imaginez avoir l'opportunité de voyager avec la personne la plus sage du monde. C'est un homme tellement sage que personne avant vous ou après vous n'a eu la chance de voyager avec lui.
Le sage acceptera votre compagnie à une condition. Pendant le voyage, vous n'interférerez dans aucun travail du sage. Tu ne poses pas de questions tant qu'il ne t'a pas parlé. Après avoir promis de ne pas vous mêler des affaires du sage et d'être patient avec les événements qui se produisent pendant le voyage, vous partirez en voyage. Votre voyage commence sur le bateau. Le propriétaire du navire vous honorera. Seule une personne sage perce un navire sans raison. Le navire commence lentement à se remplir d'eau. Au lieu de remercier le propriétaire du navire de vous avoir fait tant de bien, vous serez en colère contre les actions du sage.
« Où est votre humanité ? » Pourquoi fais-tu ça?! vous êtes en colère. Le sage a dit : « Vous ne voudriez pas vous mêler de mes affaires, n'est-ce pas ? Peu importe ce que je fais, tu ne le remettrais pas en question, n'est-ce pas ? Tu t'es souvenu de la promesse que tu as faite quand tu l'as dit. Le sage continuera d'être avec vous parce que vous vous êtes excusé de ne pas pouvoir contrôler votre colère, de ne pas vous mêler de ses autres affaires, de ne pas poser de questions. Vous commencez à marcher ensemble. Vous rencontrerez un petit garçon sur le chemin. Un homme sage s'approche d'un garçon qui semble être pauvre et démuni et le tue sans rien dire au garçon. Vous ne supportez pas qu'il tue un garçon innocent pas plus qu'il n'ait commis un meurtre.
« Pourquoi avez-vous pris la vie d'un enfant innocent ? » Qu'est-ce que ce garçon t'a fait ? Si vous n'êtes pas une personne si cruelle ?!' vous déchargez votre colère sur le sage.
Le sage : "Je ne t'ai pas dit que tu ne supportais pas d'être avec moi ?" Lorsqu'il vous rappelle l'avertissement précédent, vous vous souvenez de votre erreur. « Donnez-moi une dernière chance. Je promets, si j'interfère avec votre travail, pose des questions, fais quelque chose de contraire à ma promesse, je ne continuerai pas le voyage avec vous », essayez-vous de le convaincre.
Vous arriverez dans un village. Vous êtes tous les deux fatigués et épuisés par la fatigue de la route, la faim et la déshydratation. Vous voulez demander aux villageois de la nourriture et des boissons. Quelle que soit la porte à laquelle vous frappez, elle vous restera au visage. Personne ne se soucie de vous. Vous buvez l'eau de la piscine au milieu du village, mangez quelques bouchées et vous reposez sur le côté. Un sage, s'étant reposé un moment, va restaurer un mur d'un jardin du village, qui s'est effondré. Il restaure le mur comme un artisan qualifié. Lorsqu'il a fini son travail et qu'il a l'intention de continuer son chemin, "les gens de ce village ne nous ont pas bien traités. Ils n'ont donné ni nourriture ni eau. Vous avez réparé leur mur. Au moins, si vous pouviez obtenir de l'argent pour reconstruire le mur, cela suffirait à nos besoins ! tu as dit au sage.
Notre compagnie avec vous se termine ici ! - commença le sage. - Vous n'avez pas tenu vos promesses. Je ne peux plus être avec toi ! C'est la troisième fois que vous m'interrogez. Bien sûr, il ne vous a pas été facile d'être patient face aux événements dont vous avez été témoin pendant le voyage. Je vais vous donner une idée de ce que vous avez vu sur la route avant que nous nous séparions. Quand nous sommes partis, le propriétaire du navire dans lequel nous avons embarqué nous a témoigné du respect, mais il m'en voulait d'avoir crevé son navire. J'ai percé ce navire pour récompenser le propriétaire du navire. Si je ne perçais pas la prise du propriétaire du navire, qui, bien qu'étant pauvre et démuni, aimait faire du bien aux gens, le roi tyrannique, qui s'emparait de tous les navires forts autour pour se préparer au combat, saisirait aussi son bateau. Je l'ai transpercé pour que son vaisseau ne devienne pas incontrôlable.
Je sais que tu m'en veux d'avoir tué un bébé innocent. Les parents de l'enfant sont religieux et de bonnes personnes. Si l'enfant survivait, il grandirait et opprimerait ses parents. Pour que l'enfant de si bonnes personnes ne souffre pas d'oppression, j'ai tué cet enfant. Cet enfant est mort, ils auront un autre enfant. Inshallah, leurs enfants à naître ne leur feront pas de mal, ils seront des enfants dignes.
Vous étiez à la fois en colère et surpris que je reconstruise le mur des villageois qui ne nous traitaient pas bien. Le mur que j'ai restauré dans le village était le mur d'un orphelin. Si je ne restaure pas ce mur, les villageois, qui ne font de bien à personne, tenteront de s'emparer du mur des orphelins et du trésor sous le mur. Personne ne sait qu'il y a un trésor sous le mur. J'ai construit le mur pour que le trésor ne soit pas vu jusqu'à ce que le garçon orphelin ait grandi et puisse posséder sa propre propriété. Comprenez-vous maintenant, fils? Comprenez-vous maintenant, mon fils, que j'ai percé son navire pour le protéger, que j'ai montré sa tache de naissance pour que son enfant ne souffre pas, que j'ai construit un mur pour aider un orphelin ? Tu ne pouvais pas supporter de me voir comme un compagnon. J'espère que ce que vous entendrez vous servira de leçon et que vous serez patient avec les soucis qui vous viennent à l'esprit.
Très bien, fais confiance à Dieu !
(L'histoire a été inspirée par les versets de la sourate Kahf (versets 65-82 de la sourate Kahf).)
Ceux qui comprennent le Saint Coran comme un livre à lire dans un cimetière, ceux qui prennent le Coran dans leurs mains pour lire "Yasin" le jeudi soir, ceux qui n'ont aucun rapport avec le Coran sauf pour finir pendant le Ramadan, une leçon de vie tirée de l'histoire de Hizr alayhissalam C'est incroyable qu'ils l'obtiennent, bien sûr. Ceux qui n'utilisent pas le Coran comme un miroir de la vie, mais agissent comme un rituel religieux et un livre lu certains jours, sont obligés d'adorer la médecine et non Dieu face aux soucis de la vie. Un musulman qui est capable de regarder la vie du point de vue de l'histoire de Hizr alayhissalam, sait être patient avec les malheurs qui lui arrivent.
Hizr, que la paix soit sur lui, qui erre à nos côtés et représente la sagesse des troubles qui nous sont arrivés, n'est pas avec nous ! Je recommande deux choses à ceux qui réfléchissent : Lire le commentaire du Coran et l'histoire des Prophètes encore et encore ! Parce que le Coran est le guide de la vie, et l'histoire des Prophètes est l'histoire de la souffrance. Non seulement l'histoire des souffrances, une personne qui lit l'histoire des Prophètes peut aussi voir comment se comporter face aux souffrances et aux récompenses dans l'au-delà. Que Dieu nous accorde à tous de marcher comme Moïse qui a marché avec Hizr alayhissalam sur le chemin de la vie et d'atteindre la fin !
Extrait du livre "Le stress et la foi".
Traduction par Umida Adizova
SOURCE : islam.uz

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